Scandale - Ebola en Côte d'Ivoire: Une centaine de cas averés dont une vingtaine de morts cachés aux ivoiriens par le gouvernement

Scandale - Ebola en Côte d'Ivoire: Une centaine de cas averés dont une vingtaine de morts cachés aux ivoiriens par le gouvernement

Publié le Mardi 19 Août 2014.

Selon une source médicale extrêmement crédible, l'épidémie de fièvre hémorragique Ebola est bien présente en Côte d'Ivoire mais soigneusement cachée aux ivoiriens par le pouvoir pour des raisons économiques, et pour ne pas faire fuir les entreprises, les touristes, et les vacanciers. Une manne financière non négligeable. Un vrai scandale selon notre source qui affirme: "Ebola est bel et bien en Côte d'Ivoire. Tous les pays frontaliers de la Côte d'Ivoire sont atteints et comme par hasard, la Côte d'Ivoire n'a rien. Ebola saute maintenant?. ça ne vous dit rien?. A votre avis, le Liberia a plus de 450 cas averés, la Guinée a plus de 500 cas averés, la Sierra Leone a plus de 350 cas averés, le Ghana a plus de 10 cas averés, le Burkina est également atteint même si le ne connais pas les chiffres mais ils ont reporté un sommet de l'Union africaine, pourquoi à votre avis?".
Et notre source de poursuivre: "Un suspect a été arrêté à l'aéroport d'Abidjan, après plus rien. Des centaines de liberiens sont refoulés à la frontière du Liberia alors que tout le monde sait qu'il y a des pistes de passage. Le gouvernement a lui-même annoncé 40 cas suspects sans jamais les montrer, ça ne vous dit rien?. Ce chiffre là est petit, c'est plus que ça. Ouattara même a quitté le pays sans saluer ses ministres parce qu'il connaît", affirmera notre médecin sous couvert d'anonymat vu l'omerta sur le virus Ebola actuellement en Côte d'Ivoire.

Quand on lui demande quelle est l'ampleur de l'épidemie en Côte d'Ivoire, notre source répond: "Selon moi, il y a au moins une centaine de cas d'Ebola en Côte d'Ivoire dont une vingtaine de morts que le pouvoir cache. Pourquoi, je ne sais pas. Et l'Ouest frontalier avec le Liberia et la Guinée est très touché. Le gouvernement cache les malades et ils disent qu'ils font des simulations grandeur nature. Qu'ils arrêtent de prendre les ivoiriens pour des enfants. ça me rappelle quand le SIDA est arrivé en Côte d'Ivoire en 1985. Djédjé Mady le ministre de l'époque disait qu'il n'y avait pas de cas de SIDA en Côte d'Ivoire alors que le SIDA était déjà versé. Après on a vu la suite. Les gens mourraient de partout. L'ONU a débloqué de l'argent et autorisé les traitements experimentaux pour soigner les malades atteints du virus Ebola. Seuls les infectés ivoiriens ne vont pas en bénéficier et vont mourir cadeau. C'est normal ça ", dira amer notre source.
Pour rappel, dimanche 10 août dernier, un communiqué du ministère ivoirien de la Santé recommandait de se laver régulièrement et soigneusement les mains à l’eau et au savon, d’éviter de serrer les mains et de faire des accolades, d’éviter de toucher et de consommer la viande de brousse, et des chauve-souris.

L'épidémie d'Ebola s'est déclarée en début d'année dans le sud-est de la Guinée avant de se propager au Libéria et à la Sierra Leone, deux pays voisins. Depuis juillet, elle affecte le Nigeria, mais dans une moindre mesure. Le dernier bilan communiqué, mercredi, par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) fait état de 1069 morts sur plus de 1975 cas confirmés, suspects ou probables. La Guinée a enregistré, à elle seule, 510 cas dont 377 mortels, 466 au Liberia, 365 en Sierra Leone et quatre au Nigeria. Le Ghana est aussi atteint. L'alerte rouge lancée le 11 août dernier après des cas suspects d'Ebola sur des pêcheurs. Les baignades de masse et les piscines publiques ont été interdites aux populations.

Marie-Paule Kiény assure que ces chiffres sont tout simplement faux et largement sous-évalués : « Il y a sûrement un grand nombre de cas qui ne sont pas rapportés, parce que les gens ne viennent pas spontanément aux centres de soins, qui sont par ailleurs débordés, avec des files d'attente. Les gens rentrent chez eux et c'est extrêmement confus de savoir si des personnes non diagnostiquées sont mortes d'Ebola ou non. »
Au Liberia, l’inquiétude règne car sur 17 patients atteitns d'Ebola qui avaient fui dans la panique, seuls dix ont pour l'instant été retrouvés.
Mardi 12 août, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) a avalisé le recours à des traitements et vaccins expérimentaux non encore évalués chez l'homme. Pour l'agence des Nations unies, il s'agit de faire face à l'épidémie de fièvre Ebola, la plus vaste, la plus sévère et la plus complexe de l'histoire.

IvoireBusiness avait déjà tiré la sonnette d'alarme le 11 août 2014 en annonçant un cas avéré à Odienné au Nord de la Côte d'Ivoire, lequel est depuis décédé dans la plus grande indifférence.

Notre source redoute aujourd'hui un effet boomerang et une explosion du virus Ebola en Côte d'Ivoire avec à la clé, des centaines, voire des milliers de morts. Elle préfère donc tirer la sonnette d'alarme, avant qu'il ne soit trop tard.
Nous y reviendrons.

Eric Lassale
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