Article 35 de la Constitution – Christian Vabé corrige Mamadou Koulibaly : « Comment un ancien président de l’Assemblée nationale ose dire que le respect de la Constitution d’un pays n’est pas important ? »

Par IVOIREBUSINESS – Importante déclaration à la Nation de Christian Vabé, président du RPCI-AC, concernant les propos du président de Lider Mamadou Koulibaly sur l’article 35 de la Constitution.

Christian Vabé président du RPCI-AC, et Claude Bartolone Président de l'Assemblée nationale française.

Importante déclaration à la Nation du RPC-AC

Le Rassemblement du peuple de Côte d’Ivoire Alternative crédible (RPCI-AC) se dit profondément choqué par les propos tenus dans la presse par le professeur Mamadou Koulibaly, président de LIDER, concernant le débat sur l’article 35 de la constitution.
Le RPCI-AC a été très surpris d’apprendre que Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale, ait dit que la constitution de la République de Côte d’Ivoire n’était pas importante et qu’il fallait laisser Alassane Ouattara se présenter à l’élection présidentielle de 2015, malgré son inéligibilité.

En effet, pour le professeur Mamadou Koulibaly, ancien président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, « le débat sur l'article 35 est un faux débat. Ceux qui pensent que ça leur apporter quelque chose, se fatiguent pour rien. Il faut se mettre ensemble pour aller aux élections contre lui, au lieu de perdre le temps, dans un débat qui ne peut pas prospérer ».
Le RPCI-AC s’inscrit en faux contre ces propos qui sont d’une légèreté incroyable, et qui puent la corruption et la trahison, car dans tous les pays du monde, le respect de la Constitution est la priorité des priorités.
Pour le RPCI-AC, le débat sur l'article 35 de la Constitution est un vrai débat et ceux comme Mamadou Koulibaly qui pensent que ça n’apportera rien sont des traitres au service d’Alassane Ouattara, et en mission pour faciliter son maintien au pouvoir en 2015 alors qu’il est inéligible selon l’article 35 de la constitution.

Pour le RPCI-AC, dire que la constitution de la Côte d’Ivoire n’est pas importante et peut être foulée au pied par Alassane Ouattara dans son seul intérêt, est une honte et une insulte à l’intelligence du peuple souverain de Côte d’Ivoire.
C’est également une insulte aux peuples du Burkina Faso et de RD Congo, et à leurs martyrs tombés sous les balles durant leurs révolutions pour faire respecter leurs constitutions.
Le RPCI-AC est convaincu que le président de LIDER est en mission pour le compte du chef de l’Etat Alassane Ouattara, afin de détruire l’opposition ivoirienne et faciliter son maintien au pouvoir en 2015, alors qu’il n’en a pas droit et qu’il devrait au contraire se retirer du pouvoir.

En conséquence:

Le RPCI-AC invite avec insistance le professeur Mamadou Koulibaly à tirer les conséquences de sa trahison et de son double jeu, et à quitter immédiatement le Front anti-Ouattara pour 2015 car le respect strict de la constitution notamment de son article 35, fait partie des revendications non négociables du Front.
Le RPCI-AC rappelle à Mamadou Koulibaly que le débat sur le respect de l'article 35 de la constitution par Alassane Ouattara va aboutir et libérer définitivement la Côte d’Ivoire de la dictature actuelle.
Vive la Côte d’Ivoire
Vive la Constitution
Vive le printemps d’Afrique noir
Que Dieu bénisse la Côte d’Ivoire

Fait le 31 mars 2015
Pour le RPCI-AC
Christian Vabé
Président

AMPLIATIONS

PRESIDENT LAURENT GBAGBO ( COUR PENALE INTERNATIONALE LA HAYE)
FRANÇOIS HOLLANDE, PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE FRANCAISE (ELYSÉE)
BARACK OBAMA, PRESIDENT DES USA (MAISON BLANCHE)
VLADIMIR POUTINE, PRESIDENT DE LA FEDERATION DE RUSSIE
ALASSANE OUATTARA, PRESIDENT DE CÔTE D'IVOIRE
JACOB ZUMA, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE SUD-AFRICAINE
CHARLES KONAN BANNY, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015
ESSY AMARA, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015
KOUADIO KONAN BERTIN, CANDIDAT A L’ELECTION PRESIDENTIELLE DE 2015

CLAUDE BARTOLONE, PRESIDENT DE L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE (PALAIS BOURBON)
MANUEL VALLS, PREMIER MINISTRE FRANCAIS (PRIMATURE)
DAVID CAMERON, PREMIER MINISTRE BRITANNIQUE (10 DOWNING STREET)
PRÉSIDENT MACKY SALL (SÉNÉGAL)
ANGELA MERKEL (CHANCELIÈRE ALLEMANDE)
PRÉSIDENT OBIANG N'GUEMA BASOGO (GUINÉE EQUATORIALE)
JOHN KERRY, US SECRETARY OF STATE
GEORGE OSBORNE, CHANCELLOR OF THE EXCHEQUER
YAYI BONI PRÉSIDENT DE L'UNION AFRICAINE
DLAMINI ZUMA, PRESIDENTE DE LA COMMISSION (UNION AFRICAINE)
JEAN CLAUDE JUNKER PRÉSIDENT DE LA COMMISSION UNION EUROPÉENNE
NAJAT VALLAUD BELKACEM, MINISTRE DE L'EDUCATION NATIONALE
CHRISTOPHE CAMBADELIS PREMIER SECRETAIRE DU PS FRANÇAIS

STÉPHANE LE FOLL PORTE-PAROLE DU GOUVERNEMENT (MINISTRE DE L'AGRICULTURE)
SÉGOLÈNE ROYAL, MINISTRE DE L'ECOLOGIE
PRÉSIDENT DE L'UNION EUROPÉENNE PARLEMENT DE STRASBOURG (DÉPUTES EUROPÉENS) STRASBOURG DÉPUTES FRANÇAIS (PALAIS BOURBON)
SÉNATEURS FRANÇAIS (PALAIS DU LUXEMBOURG)
CONGRES AMÉRICAIN (CHAMBRE DES REPRÉSENTANTS ET SÉNATEURS AMÉRICAINS)
COMMONS GRANDE BRETAGNE (DÉPUTES ANGLAIS)
BUNDESTAG (German Federal Diet) PARLEMENT ALLEMAND
MICHEL KAFANDO, PRESIDENT DE LA TRANSITION BURKINA FASO