Soulèvement militaire contre Ouattara: L’Etat veut emprunter 160 milliards dans l’Uemoa pour payer les militaires mutins

Par Jeuneafrique.com - L’Etat veut emprunter 160 milliards dans l’Uemoa pour payer les militaires mutins.

L’Etat veut emprunter 160 milliards dans l’Uemoa pour payer les militaires mutins.

La Côte d’Ivoire veut lever 160 milliards de F CFA

L’État ivoirien a entamé la levée de 160 milliards de F CFA (243 millions d’euros) sur le marché de l’Uemoa. Une portion de ces ressources pourrait servir à régler la solde des militaires frondeurs.
La Côte d’Ivoire a lancé le 17 novembre une levée de fonds de 160 milliards de F CFA sur le marché financier régional. L’opération qui s’achève le 16 décembre consistent en deux tranches d’un montant de 80 milliards avec des taux différents.
Selon la direction du Trésor, le volet A dénommé « tranche de conversion » sera rémunéré à 3 % l’an sur une période de dix ans, avec un différé de trois ans. Cette transaction est destinée à l’apurement des arriérés de paiement du secteur bancaire et des assurances à travers leur conversion en obligations du Trésor échangeables sur le marché. Quand à la tranche B, elle vise à lever 80 milliards de F CFA en obligations rémunérées à 5,85 % sur sept ans, pour faire face aux besoins d’investissements publics de l’Etat, notamment dans les infrastructures.
« Il est clair qu’une partie des fonds mobilisés pour le tranche B serviront à payer une partie de la solde des militaires frondeurs. Celle-ci est estimée à plus de 20 milliards de F CFA » explique une source à la direction du Trésor.
Marchés
Pour cette opération, l’Etat a choisi comme chef de file des arrangeurs, Sogebourse, filiale de SGBCI, un des principaux créanciers de l’Etat. « Le taux proposé par la Côte d’Ivoire ne semble pas compétitif, quand les autres pays affichent des rémunérations de 6 %. Le marché aura le dernier mot », note un financier de la région. Plus tôt dans l’année, la Côte d’Ivoire a émis un eurobond de 750 millions de dollars sur les marchés internationaux

Baudelaire Mieu, à Abidjan pour Jeune-Afrique

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NB: Le titre est de la rédaction.