Débats et opinions: Le régime Ouattara a forcé Maman Gbagbo à l'exil et l'exil l'a tuée...Assumez vos actes!

Par Correspondance particulière - Le régime Ouattara a forcé Maman Gbagbo à l'exil et l'exil l'a tuée...Assumez vos actes!

Chaleureuses accolades entre Laurent Gbagbo et sa mère au village. Image d'archives.

LE RÉGIME OUATTARA A FORCÉ MAMAN GBAGBO A L’EXIL ET L’EXIL L’A TUÉE… ASSUMEZ VOS ACTES !

La mère de Gbagbo avait déjà plus de 90 ans d’âge quand elle fuyait la
CI pour s'exiler au Ghana après la chute de son fils en 2011. Et on sait
tous pourquoi elle est partie en exil, car on a tous vu les images de
l’horreur, de l'incroyable humiliation de toute la famille Gbagbo ....... y
compris les images révoltantes de la mère de Gbagbo que les rebelles
malmenaient sans égard, et sans ménagement aucun, comme tous les autres
membres de cette famille. Si Ouattara était un être humain, juste un être
humain, un membre de la grande famille des homos sapiens dotés et
bénéficiant d’une conscience et une grande probité morale les
surclassant au-dessus de la bête sauvage, et non l'animal préhistorique
féroce et très dangereux qu'il est, il aurait donné l'ordre à ses hommes
– ses chiens de guerre – en Avril 2011 d'épargner cette pauvre vieille
mémé innocente, qui n’avait rien à voir avec la politique, des
traitements inhumains et combien de fois dégradants infligés à toute la
famille Gbagbo, depuis les débris de la résidence présidentielle, après
les bombardements des négriers français jusqu'à l'hôtel du Golf.

Si Ouattara était un homme d’État et un véritable leader, ayant enfin
atteint son objectif politique d’éjecter Gbagbo de la présidence
ivoirienne pour s’y installer par la force des armes après dix ans de
guerre sans merci, il aurait épargné Maman Gbagbo et les autres membres de
la famille. Il leur aurait évité l’exil et il en serait sorti plus que
grandi – il aurait eu mon admiration rien que pour un tel geste haut de
grandeur et digne exclusivement des grands hommes. Maman Gbagbo ne serait pas
allée en exil et l’exil ne l’aurait pas tuée avant d’atteindre et
peut-être franchir le seuil du centenaire de vie sur terre dont elle était
si proche. Que non ! C’était trop demander à l’esprit gamin et
revanchard de Ouattara qui ne fut jamais capable, même après avoir pris le
pouvoir dans le sang, d’ôter son veston de chef de guerre et chef d’une
rébellion pour en mettre celui de chef d’État et homme d’État.
Aveuglé par la folie de l’esprit de vengeance, cette folie qui représente
l’antithèse de la raison, du bon sens et une tombe pour un homme politique
parce-que toujours dépourvue de sagesse et contenant la sépulture de
soi-même dans cette tombe, Ouattara s’est, au lendemain du 11 Avril 2011,
lancé dans une chasse aux sorcières d’une violence indigne même des
djihadistes de l’État Islamique contre toute la lignée Gbagbo, obligeant
Dame Gado Marguerite à fuir son village et sa CI natale pour chercher refuge
au Ghana voisin à plus de 90 ans d’âge. La vieille Gbagbo ne fut guère
épargnée et elle a subi, au même titre que tous les membres de la famille
Gbagbo, la fureur, la barbarie médiévale et la rage de vengeance et de soif
de sang ennemi des derniers barbares, les derniers rescapés de l’âge de
la grotte qui opéraient en tant que rebelles en CI pour que Ouattara
devienne président même s'il doit régner sur un cimetière géant à ciel
ouvert.

Le monde a entendu parler de Boko Haram au Nigeria et l’État Islamique en
Iraq et en Syrie. Le niveau de barbarie de Boko Haram et l’État Islamique
a bouleversé et choqué, et il continue de bouleverser et choquer la
conscience collective et commune de l’humanité dans toutes ses dimensions.
Il est bon que le monde ainsi que son humanité sachent aussi qu’entre
Septembre 2002 et Avril 2011, la Côte d’Ivoire et des milliers
d’ivoiriens individuellement ont vécu des mains des rebelles de Monsieur
Alassane Dramane Ouattara, des actes de violence et de barbarie si rares
qu’ils provoqueraient l’envie et la jalousie chez les djihadistes de
l’État Islamique : des villages ivoiriens entiers ont été massacrés et
ont disparu de la carte de la Côte d’Ivoire. Boko Haram et l’État
Islamique n’ont pas fait mieux. La barbarie de Ouattara, sa soif
insatiable de vengeance et de sang ennemi n’ont pas épargné même une
vieille de plus de 90 ans, et elle fut contrainte à l'exil. Si des jeunes de
20 ans, 30 ans et 40 ans supportent mal l'exil au point où ils en meurent
– et beaucoup en sont morts – comment peut-on raisonnablement
s’attendre à ce qu’une personne de cet âge tienne ? Et pourquoi
pensez-vous qu'une vieille femme de 90 ans qui a toujours vécu entourée des
siens et en communauté au village supporterait??? L'exil l'a tuée !!! Elle
en était à bout, elle n'en pouvait plus, et elle est juste rentrée chez
elle pour mourir parce-qu'elle ne voulait pas mourir en exil à l'étranger.

Généralement, les personnes âgées en Afrique n'aiment pas mourir à
l'étranger, j'ai donc tout de suite compris la démarche de la vieille et sa
décision de rentrer si précipitamment. Elle savait que le moment était
arrivé de rendre l'âme à celui à qui appartiennent toutes les âmes. Et
comme tous les vieillards africains, elle a juste voulu venir retourner cette
âme à son propriétaire sur sa terre natale là où elle l'a reçue à la
naissance. Comme il fallait s'y attendre, Ouattara, à travers son demi
lettré loubard ministre de l'intérieur, voulait en faire une récupération
politique comme il sait si bien le faire. Et c'est tout logiquement que la
famille s'est opposée. L'Afrique a rarement connu un individu aussi cynique,
aussi froid, aussi déconcertant et monstrueux que Ouattara. Les pires tyrans
que nous avons connus en Afrique ne donnent pas autant froid dans le dos.
Même les sorciers agissent avec un peu plus de retenue et de discernement.
Ouattara voulait prendre en charge – à des fins de propagande politique
– une vieille qu'il a forcée à l'exil à plus de 90 ans d’âge, qui est
aussi par la même occasion matriarche d'une famille que Ouattara a
entièrement détruite ... provoquant ainsi sa mort lente et certaine. Et le
parvenu, arriviste, charognard, petit analphabète et piteux ministre de
l'intérieur de Ouattara a cru qu'il pouvait monter sur ses grands chevaux,
comme à ses dégoutantes habitudes, revêtir ses vêtements de sous-chef de
guerre comme au temps du fameux commando invisible d’Abobo, et intimider
les membres de cette honorable famille qui demeure digne et fière dans
l'adversité, en les obligeant à accepter "la générosité fictive et
imaginaire" du boucher de Duekoué.
Pour ceux qui l’ignorent, Hamed Bakayoko fait partie des nullards
incapables de passer le cap du bac probatoire en son temps qui ont fini à
Ouaga où il a fait ses premiers pas dans le banditisme politique en volant
et en détournant l'argent qu’Houphouët avait remis pour l’association
des élèves ivoiriens au BF. Les ivoiriens étudiant à Ouaga l’avaient
alors copieusement tabassé et c’est la queue entre les jambes qu’il
avait fui le Burkina Faso pour revenir se terrer à Abidjan. On juge un arbre
par ses fruits et c’est très facile de deviner l’étoffe intellectuelle
du ministre de l’intérieur au sein de l’équipe de « technocrates »
promise aux ivoiriens par Alassane Ouattara. Hamed Bakayoko, comme Ouattara,
est plus violent qu’intelligent. Et tous les autres « technocrates » de
l’équipe Ouattara présentent des carences, insuffisances, lacunes et
déficiences morales et intellectuelles qui les rendraient inaptes à diriger
un zoo – correctement encadrées, certaines races de primate dont notamment
les chimpanzés présentent de bien meilleures aptitudes intellectuelles –
à commencer par la première responsable du ministère de l’éducation
nationale qui s’exprime elle-même dans un français approximatif et
inintelligible. Les enfants de 20 ans dans la famille Gbagbo aujourd’hui
sont plus instruits qu'Hamed Bakayoko, donc plus sophistiqués
intellectuellement, capables de réflexions complexes et raisonnements
critiques. Ce ne fut en conséquence pas difficile pour eux d'envoyer le
petit patron loubard de la Gestapo de Ouattara pour aller se faire cuir des
œufs, en l'empêchant de s'approcher de leur très respectable matriarche.

J'espère que l'apprenti nazi de Ouattara et tous les autres comme lui se
rendent au moins compte que la tyrannie Ouattara, comme toutes les autres
tyrannies avant elle, prendra fin un jour. La fin d'une tyrannie est toujours
douloureuse et elle n'est jamais glorieuse comme le rappel à Dieu d'une
matriarche qui a connu les bénédictions et les promesses divines de la
longévité en voyant les enfants de ses enfants jusqu'à trois ou quatre
générations. Nous avons vu le commencement de la parenthèse Ouattara
.............. nous verrons aussi sa fin !

Surtout ne vous laissez pas avoir par les larmes de crocodiles de Ouattara et
ses acolytes sur la mort de Maman Gbagbo et les autres ivoiriens qui crèvent
ou meurent dans ses goulags en Côte d’Ivoire et en exil à l’étranger.
Ceux qui n’ont encore rien compris au débat de dingue sur la candidature
unique, c’est le message de Ouattara et le RDR – Rassemblement Des
Rebelles – que leur pouvoir en Côte d’Ivoire doit durer mille ans comme
celui du Troisième Reich. Bédié n’est pas aussi fou que vous pensez :
avec le même vieux truand Bakayoko à la CEI et le bricoleur du droit Wodié
au Conseil Constitutionnel, il sait que les jeux sont déjà faits. Les
élections elles-mêmes ne seront que de la pure comédie. Bédié a choisi
entre soutenir la candidature unique et continuer à vivre et boire
tranquillement ses bouteilles de vin, et s’opposer en mettant en péril
lui-même, son clan et les siens. Alors des opposants qui meurent en exil à
l’étranger ou dans les goulags en Côte d’Ivoire, ce n’est que du pain
béni qui rentre parfaitement dans le plan machiavélique de la communion
diabolique du clan Ouattara pour la Côte d’Ivoire. Comme le Troisième
Reich, le régime est expert en propagande et balance à n’en point finir
à longueur de journées, dans tous ses journaux, des concepts aussi creux
que farfelus comme émergence, deuxième miracle économique, prospérité,
etc … alors qu’en réalité la Côte d’Ivoire évolue inévitablement
vers l’écroulement et la faillite économique sous le poids des dettes. Et
elle va s’écrouler comme l’Argentine et d’autres pays quand la bombe
à retardement des dettes massives et excessives, contractées sur les
marchés financiers du monde entier, de façon irresponsable ces trois
dernières années par le régime de la rébellion, va exploser. Pour
récupérer leur argent avec les intérêts, les créanciers usuriers des
marchés financiers vont, le moment venu, obliger la Côte d’Ivoire à
privatiser jusqu’aux toilettes où on va faire pipi et caca, après avoir
saisi tout ce qu’ils peuvent saisir dans l’économie ivoirienne. Allez
demander aux argentins, ils en savent quelque chose.
Que Maman Gbagbo repose en paix et que Dieu ait pitié de la Côte d’Ivoire
!
Nota Bene : Tant que la Commission Électorale Indépendante (CEI) chargée
d’organiser les élections présidentielles de 2015 en Côte d’Ivoire
sera dominée par les proches/représentants de la coalition
RDR/Rebelle/RHDP, tant que Ouattara s’entêtera, contre l’appel de
l’opposition, contre l’appel de la raison, et l’appel même de ses
parrains de la tristement célèbre « communauté internationale », à
maintenir Youssouf Bakayoko à sa tête, tout en maintenant parallèlement
Francis Wodié à la tête du Conseil Constitutionnel – garantissant ainsi
son propre maintien à la tête de la Côte d’Ivoire même s’il perd les
élections comme en 2010 – tous les leaders de l’opposition et de la
galaxie patriotique qui appelleront à participer aux élections à
l’avance truquées de Ouattara sont des traîtres … des traîtres … et
des traîtres. Il n’a jamais été aussi facile ou plus facile de dénicher
un traître.

Une contribution de Maître Namory F. Dosso