Débats et opinions : Le loup n'est pas toujours là où on l'attend

Par correspondance particulière - Le loup n'est pas toujours là où on l'attend.

Affi et Akoun au cours d'une conférence de presse.

Cette fronde au sein de notre parti ne date pas de maintenant. Revenons juste dans la période de la campagne présidentielle et faisons le rapprochement entre le comportement de l'ex-président MAMADOU Coulibaly et ce qui se passe.
En pleine campagne présidentielle, le Vice-Président du Front Populaire Ivoirien, président de l'Assemblée nationale au nom dudit parti qui déclare urbi et orbi que l'ex-ministre de l'Intérieur admettait ses frères et sœurs à l'Ecole de Police au détriment des autres candidats, qu'un tel membre des instances du parti couchait avec la fille d'un tel membre.
Des thèmes franchement pas porteurs pour remporter les élections.
N'ayant pas été suivi, il a créé son parti. Mais à y regarder de plus près, il y a lieu de dire qu'il n'était pas seul, tout simplement, il avait été envoyé par son équipe comme une sonde et puisque la mission a échoué, les autres ont décidé de mener la lutte contre le FPI de l'intérieur. Deux actes corroborent cette idée:
1/ Après la libération du Président AFFI et les autres et que ce dernier a été réinvesti dans ses fonctions, un courant est né, HUMANISTE ou HUMANITAIRE.
Ce courant a fait fi des instances du parti pour porter ses contestations sur la place publique avec une rare violence, ce que le RDR était incapable de dire et cela au nom de la libération des prisonniers politiques, du Président Laurent GBAGBO, de Simone GBAGBO et le retour des exilés.
En dehors de GUIGUI Claudel, les autres dirigeants de ce courant tapis au cœur du parti ne se sont pas montrés alors qu'ils sont connus, comme disait le Président GBAGBO, <>.
2/ Comme si cela ne suffisait pas, ils profitent du remaniement du secrétariat général, pour cette fois-ci, exploser avec l'idée que de toute les façons, les charges du Président GBAGBO ont été confirmées donc il n'y a plus rien à craindre. Sinon, quel est le mobile de ces sorties virulentes de Mr AKOUN et de Mr DOUATY, avec le maître mot d'humiliation. Changer de poste au sein du secrétariat général est plus humiliant que le Président GBAGBO que vous avez tous vu sortir des décombres de sa résidence ou Mme Simone GBAGBO assise à même le sol pendant que ses bourreaux tiraient ses cheveux, des situations qu'aucun d'eux n'aimeraient subir.
Ils parlent d'humiliation juste pour des postes, à croire que nous sommes au PDCI où les MILITANTS DE PREMIERE HEURE sont inamovibles, à l'image de Mr Mathieu EKRA qui a été Ministre d'Etat du 07 Août 1960 au 07 Août 1993 << jour du décès >> du Président HOUPHOUET.
Si c'est pour des règles procédurales donc une atteinte aux règles statutaires ou du règlement intérieur, il y a des cadres appropriés pour en discuter et trancher sans autre forme de procès.
Alors ne nous prenez pas pour des bêtes, ce n'est pas parce que vous avez les micros des journalistes à porter de mains qu'en criant la libération du Président GBAGBO que vous voulez réellement sa libération.
Si le discours n'est pas en harmonie avec les actes posés, nous sommes assez intelligents pour comprendre qui veut quoi. C'est pourquoi, nous disons à ceux qui ne savent pas lire entre les discours et les actes que le loup n'est pas toujours là où on l'attend.

Une contribution de Maître Gervais TETI