Justice – Défense de Gbagbo: Pierre Sané, ex-Président d’Amnesty, dépose plainte pour diffamation et complicité de diffamation contre l’organe de presse parisien Rue 89 et Moriba Magassouba

Par IVOIREBUSINESS - Pierre Sané, ex-Président d’Amnesty, dépose plainte pour diffamation et complicité de diffamation contre l’organe de presse parisien Rue 89 et le journaliste Moriba Magassouba.

Professeur Pierre Sané, ex-Président d’Amnesty international.

COMMUNIQUE

Dans une interview publiée par le journal en ligne français Rue 89 en date du 8 juillet 2014 et réalisée par la journaliste Sabine Cessou, le journaliste « sénégalo-guinéen» Moriba Magassouba affirme : « l’ancien patron d’Amnesty International, le Sénégalais Pierre Sané, aurait reçu de l’argent pour prendre la défense de Laurent Gbagbo. Ce que beaucoup n’ont pas compris ».
Le Pr Pierre Sané tient d’abord à rappeler que dans les contributions qu’il a diffusées à travers la presse internationale au moment de la crise post-électorale ivoirienne de fin 2010 et début 2011 :

1. Il a tenté d’expliquer le pourquoi de l’impasse post-électorale et la nécessite de recourir au dialogue pour régler le contentieux sans violence.
2. Il s’est élevé contre toute tentative d’intervention armée étrangère dans un pays souverain, destinée à installer par la force un des protagonistes du contentieux électoral.
3. Il a contesté la légitimité des sanctions internationales destinées à punir collectivement le peuple ivoirien et des personnalités qui s’inscrivaient dans la légitimité constitutionnelle du pays en se mettant au service du Président investi par le Conseil Constitutionnel.
Ce faisant le Pr Pierre Sané déclare avec la dernière énergie n’avoir jamais « reçu de l’argent » directement ou indirectement du Président Laurent Gbagbo ou de quiconque, et qu’il n’était mû que par la défense de la souveraineté d’un pays frère mise à mal par des puissances étrangères.
Il considère donc l’affirmation de M. Moriba Magassouba, qu’il n’a par ailleurs jamais rencontré, comme une attaque perfide et malicieuse et une atteinte inacceptable à sa réputation et à son honneur.
Il a, en conséquence, instruit ses avocats de déposer sans délais une plainte pour diffamation et complicité de diffamation contre l’organe de presse parisien Rue 89 et M. Moriba Magassouba.

Source : IMAGINE AFRICA INSTITUTE