FPI France - "Affaire sale temps pour le camp des traitres. 9 membres du bureau sur 10 quittent Brigitte Kuyo": Droit de réponse de Brigitte Kuyo, Secrétaire nationale FPI-Diaspora

Par IvoireBusiness/ Partis politiques - FPI France "Affaire sale temps pour le camp des traitres. 9 membres du bureau sur 10 quittent Brigitte Kuyo". Droit de réponse de Brigitte Kuyo, Secrétaire nationale FPI-Diaspora.

Brigitte Kuyo, Secrétaire nationale FPI-Diaspora.

Communiqué de presse

Droit de réponse de Brigitte Kuyo,
Secrétaire nationale FPI-Diaspora,
relatif à l'affaire de la démission des membres de son cabinet

Réf.: 86/FPI/SG/SNARED/CAB/dc

Dans un communiqué de presse paru simultanément dans les quotidiens Le Temps Nº3413 et Aujourd’hui Nº826 du Jeudi 12 Février 2015, et repris dans plusieurs médias en ligne, un total de 9 membres sur 10 auraient annoncé qu’ils démissionnent du Cabinet du Secrétariat National chargé des Représentations du FPI à l’Extérieur et de la Diaspora (S.N.A.R.E.D.).Le communiqué dit notamment ceci:

« Dans le cadre de l’exercice de ses fonctions, Brigitte Kuyo a effectué de nombreux déplacements. Elle s’est même rendue à plusieurs reprises, en Côte d’Ivoire. Et à chacune de ses sorties elle a fait des déclarations qui engageaient tout le bureau. Elle a par exemple affirmé que tout son bureau soutenait la candidature de Pascal Affi N’Guessan alors qu’aucun membre du bureau n’avait été consulté au préalable ».
« Nous avons contacté son directeur de cabinet afin qu’il l’informe de la nécessité absolue de cette rencontre d’explication. Mais cette démarche est restée sans suite. Malgré tous nos conseils et mêmes toutes nos mises en garde, elle est demeurée dans sa logique. Aussi, en toute responsabilité, avons-nous décidé de claquer la porte ».

Devant les graves amalgames, la grande confusion et les mensonges qui caractérisent ce communiqué de presse, la Secrétaire Nationale, la Camarade Brigitte KUYO, voudrait faire ici la mise au point suivante pour clarifier les choses et rétablir la vérité:

I-LES FAITS

1) Le cabinet du SNARED comprend effectivement 10 membres nommés par le Président du Parti, pour assumer diverses fonctions en son sein ;

2) Il faut cependant noter qu’il y a 10 autres camarades membres du Cabinet SNARED, nommés par la camarade Brigitte KUYO et qui participent pleinement à toutes les rencontres et réalisent diverses tâches spécifiques. Il y a donc en réalité et en tout 20 membres dans le cabinet du SNARED ;

3) Sur les 20 membres ainsi nommés, 2 avaient déjà démissionné par courrier. Il s’agit notamment des Camarades Armand IRE (le 01 septembre 2014) et Toussaint Zogo GOBA (le 21 septembre 2014). Le premier avait justifié sa décision par l’atmosphère qui prévalait de façon générale au FPI, lors du remaniement du Secrétariat Général par le Président AFFI. Le second a évoqué des raisons personnelles liées précisément à son état de santé. Ils avaient été immédiatement remplacés. Cependant, ni Armand IRE, ni Toussaint Zogo GOBA, n’avait parlé d’une quelconque attitude de la Camarade Secrétaire Nationale. D’ailleurs, leurs démissions étaient intervenues avant que la fronde n’atteigne ses proportions actuelles et Armand IRE a même produit un démenti le même 12 Février 2015 sur son mur Facebook pour désavouer le camarade Claver GNAKO. Les 2 camarades ont clairement désigné Claver GNAKO comme étant l'initiateur de ce communiqué de presse
4) Au sein du cabinet, 2 ont ouvertement pris fait et cause pour la fronde au Front Populaire Ivoirien. Ce sont : Christine ZEKOU et Claver GNAKO. Quant au 3ème, Stanley PRAGER, plutôt sympathisant frondeur, il semble être dépassé par l’ampleur qu’a prise leur communiqué de presse, et a reconnu un manque de rigueur de sa part parce que selon lui : « la Secrétaire Nationale, Brigitte Kuyo, n'engage aucunement tout le secrétariat dans son soutien au président actuel du parti ». Il a également déploré l’usurpation de certaines signatures sur le communiqué de presse par le camarade GNAKO qu’il désigne lui aussi comme en étant l’initiateur. Les camarades Claver GNAKO et Christine ZEKOU se sont eux-mêmes marginalisés au sein du cabinet avec lequel ils avaient pris leur distance depuis le mois de Décembre 2014 et ceci, à cause de leur comportement, propos virulents et irrespectueux à l’égard de celui qui les a nommés, le Président Pascal AFFI N’Guessan. Ils n'avaient cependant pas jusqu'ici eu le courage de démissionner.

5) Il est aussi bon de rappeler que sur le prétendu communiqué de presse produit par Claver GNAKO, 2 camarades supposés signataires, avaient déjà publiquement exprimé leur soutien au Président Pascal AFFI N’Guessan dans la déclaration produite par la Diaspora le 6 Février 2015 et publiée dans le quotidien Notre Voie du 07 au 08/02/215. Ces 2 camarades sont : De-Charles Claude AKA et Monique SOLEIL. Ils disent n’avoir jamais été contactés ni avoir donné un quelconque accord pour signer un communiqué de presse de membres démissionnaires du SNARED. Tout en réaffirmant leur soutien au Président AFFI N’Guessan, ils ont publié un démenti. Le camarade Brice GNENE, chef de cabinet, affirme n’avoir jamais été contacté ni avoir donné son accord pour ledit communiqué. Il a lui aussi publié un démenti.

Le camarade Gervais TETI, quant à lui, n’a toujours pas reconnu avoir signé le communiqué des membres démissionnaires du SNARED ; 6) Au total, ce sont donc 17 membres sur les 20 nommés qui sont actuellement en place et continueront de travailler pour faire avancer le Front Populaire Ivoirien à l’extérieur. Voici comment fonctionne aujourd’hui le cabinet du Secrétariat National chargé des Représentations du FPI à l’Extérieur et de la Diaspora (S.N.A.R.E.D.);

II-OBSERVATIONS

Le communiqué de presse initié par Claver GNAKO, relatif aux supposés membres démissionnaires du cabinet du SNARED, est daté du 10 Février 2014 (sic!) alors qu’il a certainement été fait le 10 Février 2015, donc un an plus tard. S’agirait-il d’une erreur, d’une omission volontaire de date ou d’une autre preuve de l'amateurisme, de l’immaturité, du manque de sérieux et de rigueur de l’initiateur de ce triste projet?

D'ailleurs, dans une relation de collaboration, au-delà même des rapports humains qui peuvent exister, une réaction normale, sincère et animée de bonnes intentions n’est-elle pas de s'informer de ce qui se passe, plutôt que de s'empresser de rédiger maladroitement un communiqué de presse en usurpant des signatures pour accuser ? En l’espèce, ni Claver GNAKO, ni Christine ZEKOU, ni même Stanley PRAGER n'ont jugé nécessaire d'emprunter cette voie de responsabilité et de sagesse. Cela montre bien que l'acte est prémédité et en total accord avec l’état d'esprit qui les a conduits dans la fronde.

Tout comme les frondeurs du FPI en Côte d’Ivoire, le camarade Claver GNAKO, initiateur du communiqué de presse s’est apparemment spécialisé dans l'usurpation de signature, la manipulation, l’imposture et le mensonge, au préjudice de plusieurs membres du cabinet du SNARED, parmi lesquels des camarades ayant déjà démissionné en 2014 et d’autres encore en poste.

III-POSITION

Au vu de ce qui précède:

La Secrétaire Nationale accuse directement et particulièrement le camarade Claver GNAKO comme étant le principal auteur de ce communiqué de presse des prétendus membres démissionnaires du SNARED.

La camarade Secrétaire Nationale voudrait s’étonner ici de ce que le camarade Claver GNAKO l'accuse d'avoir fait au nom du cabinet du SNARED, une déclaration publique de soutien au Président AFFI, sans s'en référer à ses collaborateurs.

Elle informe la presse et l'opinion publique qu'une telle déclaration n'existe pas et n'a jamais existé.

Elle affirme cependant qu’à titre personnel, elle a toujours apporté son soutien sans faille au Président du FPI, le camarade Pascal AFFI N’Guessan et cela parce qu'elle est convaincue que c'est sa vision de paix, de négociation et de modernisation du FPI qui peut et va conduire à la libération du président Laurent GBAGBO, de son épouse Simone GBAGBO, des prisonniers politiques et à la réhabilitation du Front Populaire Ivoirien. C’est d’ailleurs à ce titre qu’elle a co-signé la déclaration du 6 Février 2015, des Représentants et militants du FPI à l’extérieur qui dénoncent la tentative d'assassinat du Président AFFI, ainsi que les actes et comportements irrespectueux des frondeurs contre lui. Cette déclaration qui a largement été reprise par la presse n'est en aucune manière une déclaration du cabinet du SNARED.

Elle récuse l'accusation du camarade Claver GNAKO selon laquelle il n’est plus convié aux réunions du SNARED, et la trouve totalement infondée car le camarade Claver GNAKO, pourtant membre du Cabinet du SNARED n'a absolument pas eu besoin de consulter qui que ce soit pour mener ses activités de frondeur en France. Il s'est d’ailleurs lui-même marginalisé à travers ses déclarations et attaques publiques contre le Président Pascal AFFI N'Guessan comme ce fut le cas le 7 Décembre 2014, lors de la journée Panafricaine à Paris et le 11 Décembre 2014 dans une déclaration écrite et truffée de fautes d’orthographe. Claver GNAKO disait ceci du Président statutaire du FPI : « … Quand au camarade Affi, Dieu merci il a fini par être neutraliser. Mauvais nageur, on a vu ton dos. C'est le congrès qui devait définitivement régler son sort. Mais ce n'est que partie remise… » (sic).

Le camarade Claver GNAKO aurait pu, en toute responsabilité en tirer les conséquences depuis le 11 Décembre 2014 et annoncer son départ du cabinet du SNARED, au lieu d’attendre de créer un non-évènement autour d’une démission fantaisiste.

La Secrétaire Nationale Brigitte KUYO voudrait par ailleurs rappeler qu'au nom du droit à la différence, le camarade Claver GNAKO, libre de ses choix politiques et de ses convictions, devrait accorder ce même droit aux autres car la liberté d'opinion est un principe de base en démocratie.

Elle considère donc en définitive ce communiqué de presse comme un acte de démission des camarades Claver GNAKO, Christine ZEKOU et Stanley PRAGER.

La Secrétaire Nationale voudrait enfin profiter de l’occasion pour se demander ce que la propriétaire du Groupe de presse Cyclone auquel appartiennent Le Temps et LG Infos, recherche exactement dans ses manœuvres constantes de déstabilisation d’un parti politique comme le Front Populaire Ivoirien dont elle n’a jamais été membre. Pourquoi ses journaux sont-ils devenus les animateurs et porte-voix de la fronde au sein du Front Populaire Ivoirien ? Pourquoi ses journaux sont-ils toujours dans la manipulation de l’opinion, le mensonge, le faux, pour intoxiquer, entretenir des tensions et semer la division au sein de notre parti? Que recherche-t-elle exactement ? A qui profite réellement tout ce qu'elle entreprend pour tenter d'affaiblir et de faire disparaître le FPI en Côte d'Ivoire ? Par des titres pompeux à la Une de ses journaux, elle a tenté de faire du communiqué de presse des supposés membres démissionnaires du cabinet du SNARED, un événement alors qu’il ne s’agit encore que d’un faux, d’une manipulation de l’opinion et surtout d’un lamentable épiphénomène.

La Secrétaire Nationale en appelle vivement à la vigilance de tous et de chacun.

Fait à Paris, le 16 février 2015

Brigitte KUYO
Secrétaire Nationale chargée de la Diaspora
et des Représentations du FPI à l’extérieur (SNARED)
Tél: (0033) 6 13 32 50 20
E-Mail : fpidiaspora225@hotmail.fr