CONCLAVE DE LA FIDHOP A HAMBOURG 27-28 JUIN 2015 : « LA FIDHOP DÉCIDE DE PORTER PLAINTE CONTRE M. OUATTARA ET LANCE UN APPEL DE SAGESSE AU PEUPLE IVOIRIEN ET A L’AFRIQUE »

CONCLAVE DE LA FIDHOP A HAMBOURG 27-28 JUIN 2015 : « LA FIDHOP DÉCIDE DE PORTER PLAINTE CONTRE M. OUATTARA ET LANCE UN APPEL DE SAGESSE AU PEUPLE IVOIRIEN ET A L’AFRIQUE ». « La FIDHOP exige le respect strict l’Article 35 de la Constitution et le rejet de la candidature de M. Alassane D. OUATTARA par le Conseil Constitutionnel, et le report de l’élection présidentielle de 2015 ».

CONCLAVE DE LA FIDHOP A HAMBOURG le 27-28 JUIN 2015.

CONCLAVE DE LA FIDHOP A HAMBOURG 27-28 JUIN 2015 : « LA FIDHOP DÉCIDE DE PORTER PLAINTE CONTRE M. OUATTARA ET LANCE UN APPEL DE SAGESSE AU PEUPLE IVOIRIEN ET A L’AFRIQUE »
PRÉAMBULE :
Les 27 et 28 juin 2015, s’est tenu à Hambourg, en ALLEMAGNE, un important CONCLAVE de concertation, organisé par la Fondation Ivoirienne pour l’Observation et la Surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique, la FIDHOP.
Présidé par le Dr BOGA Sako Gervais, Enseignant-Chercheur à l’Université et Président-Fondateur de la FIDHOP, le CONCLAVE a vu la participation effective, soit physiquement, soit par vidéoconférence, des Responsables des différentes Délégations de la FIDHOP à travers le monde, à savoir :
- CÔTE D’IVOIRE/AFRIQUE : Me Hervé GOUAMENE ;
- FRANCE : Mme Marie-Thérèse LEMARCHAND ;
- ETATS UNIS : Prof. Alfred BABO ;
- IRLANDE : M. Serge DADIE ;
- LUXEMBOURG : M. Emmanuel YAO ;
- ITALIE : M. Jean LATTE ;
- SUISSE : M. Germain AKESSE ;
- DANEMARK : M. Théodore GBOUABLE,
- CANADA : M. Justin DJEDJE ; et
- ALLEMAGNE : M. N’da Claude GBOCHO.
Outre les membres de la FIDHOP, des Panafricanistes, Partenaires et Invités spéciaux ont effectué le déplacement de Hambourg, pour enrichir les débats, parmi lesquels, le Dr David KATALAYE, Théologien et homme politique Congolais de la RDC et le Dr Eric EDI, Président du Comité d’Action pour la Côte d’Ivoire (le CACI), basé aux États Unis, ont beaucoup contribué aux travaux.
Enfin, des Parlementaires de la Gauche allemande, dont M. Martin DOLZER, du parti DIE LINKE, ont richement apporté au CONCLAVE, à l’occasion de la Conférence qui a eu lieu le dimanche 28 juin au siège de ce parti.
A l’issue des travaux, qui se sont déroulés autour du thème central, « Comment sauver la Démocratie et les Droits de l’Homme en Afrique et en Côte d’Ivoire, dans la période électorale 2015-2016 », la FIDHOP a fait des Constats, adopté des Conclusions et lancé un Appel.
I. DES CONSTATS ALARMANTS :
Le CONCLAVE a constaté que :
Plus de cinquante ans après leur accession à l’indépendance, la plupart des États africains font encore une pénible expérience de la Démocratie, faute de souveraineté et d’autonomie réelles vis-à-vis des puissances occidentales, notamment les anciennes puissances colonisatrices.
Les périodes électorales constituent jusqu’à ce jour, pour la plupart des Etats du continent africain, des moments d’angoisse et de psychose pour les populations, qui sont les premières victimes des violences post-électorales. Ces violences sont souvent les conséquences des politiques perverses appliquées sur des bases ethniques, tribales ou religieuses.
Malgré les graves dangers qui caractérisent les élections en Afrique, surtout les présidentielles, certains Chefs d’État en fin de mandat ou inéligibles, méprisent ou manipulent la Constitution de leur pays, afin de se maintenir au pouvoir, dans l’unique but de préserver leurs intérêts et ambitions personnels, faisant ainsi preuve d’égoïsme à l’égard des populations qu’ils n’hésitent pas à sacrifier. Ce sont les cas présentement au Burundi, en République Démocratique du Congo, au Rwanda, au Congo Brazzaville ou en Côte d’Ivoire.
En Côte d’Ivoire, au regard de la situation sociopolitique et du contexte qui prévalent actuellement dans ce pays, le CONCLAVE a noté que ce pays s’achemine, inexorablement, vers une autre guerre ; sans doute plus grave que celle de 2010-2011.
En effet, depuis la dernière présidentielle sanglante et problématique, qui a fait au moins trois mille morts, la Côte d’Ivoire connaît un mépris ou un déni de Démocratie et des Droits de l’Homme de la part des nouveaux dirigeants, qui ont instauré dans le pays un véritable régime dictatorial, en niant les Libertés publiques, en procédant continuellement à des arrestations de responsables politiques de l’opposition et en interdisant, jusqu’à des dates très récentes, toutes manifestions publiques de l’opposition.
Ainsi, alors que l’on parle d’élection présidentielle en octobre 2015 prochain, les conditions objectives minimales d’une élection démocratique ne sont guère réunies :
- la Commission électorale indépendante actuelle n’est ni crédible ni indépendante ;
- le Conseil Constitutionnel actuel n’est ni crédible ni légitime, depuis la démission très suspecte du Prof. Francis WODIE de la présidence de cette institution et son remplacement par le militant RDR et ex-rebelle Koné MAMADOU ;
- l’actuel Chef de l’État Alassane D. OUATTARA, investi candidat du RDR et du RHDP pour la prochaine présidentielle, n’est point éligible au regard de l’Article 35 de la Constitution ivoirienne ;
- le fichier électoral ivoirien n’est point fiable, ni consensuel ; et le recensement de la population qui a récemment été initié par l’actuelle CEI, n’a d’autre but que de préparer et justifier les fraudes massives qui auront lieu lors du prochain scrutin, comme l’ont déjà démontré les pro-Ouattara en octobre 2010, dans le Nord du pays, avec le soutien des ex-rebelles des Forces nouvelles ;
- la sécurité des Ivoiriennes et des Ivoiriens n’est guère garantie sur l’ensemble du territoire national, du fait du non-désarmement des ex-rebelles et des supplétifs dozos : aucune campagne électorale des adversaires de M. OUATTARA ne pourrait donc se tenir avec sérénité dans leur zone traditionnelle du Nord ;
- les prisonniers politiques de la crise de 2010, dans leur grande majorité, n’ont toujours pas été libérés ; au contraire d’autres hauts responsables du Front populaire ivoirien (FPI) ont été dernièrement emprisonnés et certains autres sont constamment menacés d’emprisonnement ;
- en violation de l’Article 12 de la Constitution ivoirienne, qui stipule qu’«Aucun Ivoirien ne peut être contraint à l’exil », plusieurs dizaines de milliers d’Ivoiriens sont toujours contraints à l’exil, du fait des violences et de la dictature exercées par le régime d’Abidjan contre les présumés pro-Gbagbo ;
- les procès du Président Laurent GBAGBO et du ministre Charles BLE-GOUDE, qui s’ouvrent dans les prochains mois à la Cour pénale internationale (CPI), continuent d’exacerber les rancœurs au sein de ses partisans, et plombent le processus de Réconciliation nationale ; d’autant plus que les présumés auteurs de crimes du camp Ouattara ne sont jamais inquiétés…
C’est dans ce contexte qu’a vu le jour, le 15 mai 2015, à Abidjan, la Coalition Nationale pour le Changement (CNC), constituée de partis politiques de l’opposition ivoirienne, de structures de la société civile et de Candidats déclarés à la présidentielle, notamment ceux issus du PDCI-RDA ; avec la présence au sein de la CNC du FPI de Laurent GBAGBO, suppléé par M. Aboudramane SANGARE, depuis leur congrès extraordinaire de Mama, tenu le 30 avril 2015.
Aussi, suite à l’arrestation de leaders de la jeunesse de l’opposition, à l’issue des marches éclatées du 9 juin 2015, pour dire non à la dictature du régime-Ouattara, la CNC a-t-elle décidé d’organiser à Abidjan, trois grands meetings, qui ont fini par obtenir l’autorisation des dirigeants du pays, les 20, 27 juin et le 8 juillet 2015.
Devant ce tableau confligène, le CONCLAVE, à tiré des Conclusions visant à faire triompher la Démocratie et les Droits de l’Homme en Côte d’Ivoire, en particulier, mais aussi dans les pays africains confrontés aux mêmes difficultés liées aux élections durant cette période 2015-2016.
II. DES CONCLUSIONS ADOPTEES :
Devant les efforts inlassables des Peuples souverains d’Afrique, souvent au prix de leur vie, pour l’avènement total de la Démocratie et le respect des Droits de l’Homme et de l’Etat de droit sur le continent, conditions sine-qanun pour un Développement durable et harmonieux dans les différents pays ;
Le CONCLAVE a condamné, avec la dernière énergie, l’attitude des Chefs d’Etat dictateurs, autocrates et antidémocrates, ces assoiffés de pouvoir, qui briment, qui torturent ou qui assassinent leurs populations et leurs opposants, rien que pour protéger leurs intérêts propres et ceux de leurs clans.
Le CONCLAVE a donc exprimé tout son soutien, au nom des principes universels de la Démocratie et des Droits de l’Homme, à tous les peuples en lutte pour leur Indépendance et leur Souveraineté ; ce soutien a particulièrement été adressé aux peuples Burundais, Congolais, Centrafricain, Rwandais et Ivoirien.
Le CONCLAVE a vivement salué la bravoure du vaillant Peuple burkinabé, qui s’est soulevé les 30 et 31 octobre 2015, pour mettre fin à la trentaine d’années de règne du Président dictateur et autocrate Blaise COMPAORE. C’est un bel exemple de Démocratie populaire, authentique, non téléguidée par l’Occident, que devrait expérimenter tout peuple d’Afrique contraint aux mêmes bâillonnements et avilissements par son dirigeant.
Le CONCLAVE a surtout encouragé les Burkinabés à parachever cet exploit démocratique, par une belle élection présidentielle, transparente et inclusive ; à activer une justice équitable, en évitant les règlements de compte et la chasse aux sorcières contre les pro-Compaoré et à tout mettre en œuvre pour écourter l’exil doré en terre ivoirienne de l’ex-Président déchu par son peuple, afin qu’il réponde, devant les tribunaux burkinabés, des nombreux crimes de sang qui lui sont imputés.
Le CONCLAVE s’est aussi réjoui et a félicité le Peuple Nigérian, pour le professionnalisme et la paix ayant marqué l’élection présidentielle en République fédérale du Nigéria, le dimanche 29 mars 2015, et qui a vu la brillante victoire du Général à la retraite MOHAMMADU BUHARI, lequel a été immédiatement félicité par son adversaire, le Président sorti GOODLUCK JONATHAN : ceci est une belle preuve de Démocratie, dont l’Afrique et les Africains peuvent être aussi capables !
S’agissant de la situation spécifique de la Côte d’Ivoire :
Le CONCLAVE a d’abord déploré que quatre années après la crise post-électorale et malgré la déportation du Président Laurent GBAGBO et du ministre Charles BLE GOUDE à la CPI, la Paix et la Réconciliation ne sont guère au rendez-vous en Côte d’Ivoire ; bien au contraire, la Démocratie connaît un recul dans ce pays !
Aussi, le CONCLAVE a-t-il condamné avec force, toutes les violences et les violations des Droits de l’Homme ayant cours en Côte d’Ivoire, les arrestations et détentions arbitraires des opposants, notamment les pro-Gbagbo.
Le CONCLAVE a donc exigé la libération immédiate et sans condition aucune de tous les prisonniers politiques du pays, ainsi que celle des opposants, Hubert OUALAYE, Danon DJEDJE, Justin KOUA, Lida KOUASSI, Assoa ADOU, Raphael DOGO…, et les responsables de la jeunesse de l’opposition qui ont été arrêtés à la suite des marches éclatées du 9 juin 2015.
Mais surtout, pour une Réconciliation nationale vraie en Côte d’Ivoire, pour éviter à ce pays une autre crise postélectorale consécutive à la prochaine présidentielle, le CONCLAVE a-t-il recommandé, très fortement, la libération et le retour du Président Laurent GBAGBO et du ministre Charles BLE GOUDE dans leur pays, ainsi que l’annulation de toutes les peines absurdes qui ont été prononcées, durant le pseudo-procès en assises d’Abidjan, à l’encontre de Mme Simone E. GBAGBO et de tous les autres proches de M. GBAGBO.
Par la suite, le CONCLAVE a justifié les importantes Conclusions qu’il a retenues sur le cas ivoirien.
Considérant que la prochaine élection présidentielle en Côte d’Ivoire n’obéit, à l’état actuel, à aucune condition objective, de sécurité, de transparence et d’équité entre tous les candidats ;
Considérant que le Chef de l’Etat sortant, M. Alassane D. OUATTARA, ne remplit pas les conditions d’éligibilité, telles que prescrites par l’Article 35 de la Constitution ivoirienne du 1er août 2000 ;
Vu que le temps restant à courir jusqu’à la date prévue pour la tenue du premier tour de l’élection présidentielle, à savoir le dimanche 25 octobre 2015, soit moins de quatre mois, est pratiquement insuffisant pour trouver des solutions idoines, consensuelles, à tous les préalables soulevés, notamment :
- Le désarmement des ex-rebelles des Forces nouvelles, baptisés FRCI, et des supplétifs dozos ;
- La dissolution de la CEI et sa reconstitution sur des bases consensuelles, visant à garantir sa neutralité ;
- L’actualisation de la liste électorale, suite à un recensement juste de la population, afin d’intégrer tous les citoyens omis en 2010 et ceux qui méritent d’y figurer, conformément au Code électoral initial ayant guidé le dernier scrutin présidentiel ;
- La libération de tous les prisonniers politiques, y compris le Président Laurent GBAGBO et le ministre Charles BLE GOUDE ;
- Le retour sécurisé et assisté de tous les exilés du fait de la crise de 2010 ;
- La résolution consensuelle de l’épineuse question de l’inéligibilité de M. OUATTARA ;
Le CONCLAVE a retenu et suggère ce qui suit, sur la Côte d’Ivoire.
Premièrement :
La FIDHOP demande le report de l’élection présidentielle de 2015.
Deuxièmement :
La FIDHOP demande la mise en place d’une Transition politique, dont la durée et les contours seront discutées au cours des Assises nationales réunissant les forces vives de la Nation, qui seront sanctionnées par un Accord de paix.
Troisièmement :
La FIDHOP exige le respect strict l’Article 35 de la Constitution ; ce qui signifie, le rejet de la candidature de M. Alassane D. OUATTARA, par le Conseil Constitutionnel.
A cet effet, et en vertu de l’Article 77 de la Constitution ivoirienne qui stipule : « Les associations de défense des Droits de l'Homme légalement constituées peuvent également déférer au Conseil constitutionnel les lois relatives aux libertés publiques »,
La Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance des Droits de l’Homme et de la vie Politique,
la FIDHOP, décide, à l’issue du CONCLAVE de Hambourg, de déposer une PLAINTE devant le Conseil Constitutionnel ivoirien et devant la Cour de Justice de la CEDEAO, en vue de faire invalider la candidature de M. OUATTARA ; parce que cette candidature constitue une violation de la Constitution ivoirienne et une grave menace pour les Droits de l’Homme et pour la paix sociale en Côte d’Ivoire.
Aussi, Me Hervé GOUAMENE, Avocat au Barreau de Côte d’Ivoire et Vice-président de la FIDHOP, en charge des dossiers de la Côte d’Ivoire et de l’Afrique, a-t-il été commis pour défendre crânement ce dossier, devant le Conseil Constitutionnel ivoirien, mais aussi devant la Cour de Justice de la CEDEAO.
Quatrièmement :
Le CONCLAVE a salué et soutenu l’adhésion de la FIDHOP à la Charte de la Coalition nationale pour le Changement à l’Extérieur (CNCE), qui travaillera en symbiose avec la CNC d’Abidjan : le Président-Fondateur de la FIDHOP, le Dr BOGA S. Gervais, a donc reçu les félicitations et le soutien indéfectible des Présidents de toutes les Délégations à cet effet.
Enfin, pour veiller à la réalisation de ces Conclusions, le CONCLVE a lancé l’Appel suivant.
III. DE L’APPEL DE LA FIDHOP :
AUX PEUPLES D’AFRIQUE ET DE LA CÔTE D’IVOIRE :
La FIDHOP, lance un vibrant Appel à tous les Peuples d’Afrique de mener, avec courage et détermination, le combat pour leur Liberté, leur Souveraineté et leur Indépendance politique et économique ; aussi la FIDHOP invite-t-elle tous ces Peuples africains a manifesté de la solidarité les uns envers les autres, notamment envers les Peuples Burundais, Congolais, Rwandais, Centrafricain et Ivoirien.
La FIDHOP encourage le Peule ivoirien à prendre son destin en main, face à la dictature qu’il subit depuis 2010, en se mobilisant massivement à l’occasion des manifestations démocratiques et pacifiques organisées par l’opposition ivoirienne, en l’occurrence la Coalition nationale pour le Changement (CNC).
La FIDHOP lance à cet effet un Appel express aux membres signataires de la charte de la CNC, au regard des espoirs que suscite cette coalition au sein des populations ivoiriennes meurtries, ainsi qu’à tous les Démocrates et Leaders d’opinion ivoiriens qui souhaitent un changement de régime en Côte d’Ivoire, à s’unir et à s’accorder sur tous sujets pouvant contraindre le régime dictatorial de M. OUATTARA à un dialogue républicain ; car, c’est l’unique moyen d’obtenir, de façon pacifique, des conditions idoines d’une élection démocratique, juste et transparente.
A L’UA ET A LA CEDEAO :
La FIDHOP exhorte l’UA et la CEDEAO à s’impliquer activement dans les processus d’enracinement de la Démocratie et de protection des Droits de l’Homme sur le continent africain, en exigeant le strict respect des Constitutions.
Devant les dossiers préoccupants du Burundi, des deux Congos, RDC et Brazzaville, de la Centrafrique, du Rwanda et de la Côte d’Ivoire, la FIDHOP invite l’UA et la CEDEAO à anticiper et à agir avec fermeté, en privilégiant l’intérêt supérieur des populations.
AUX PARTENAIRES INTERNATIONAUX :
La FIDHOP invite la Communauté internationale à accompagner les Peuples africains dans leur quête légitime de liberté et d’indépendance et à désavouer clairement les Chefs d’Etat qui violent les Droits de l’Homme et la Démocratie dans leur pays.
La FIDHOP invite enfin l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) à mieux définir ses actions et ses engagements en Côte d’Ivoire, dans le cadre du prochain scrutin présidentiel, en se bornant aux limites prescrites par la Constitution ivoirienne, norme suprême dans cet Etat souverain et indépendant.

Fait à Hambourg, ALLEMAGNE, le 29 juin 2015
POUR LE CONCLAVE DE LA FIDHOP
Dr BOGA S. GERVAIS
•Enseignant-Chercheur à l’Université de Côte d’Ivoire ;
•Ex-Membre de la Commission Nationale des Droits de l’Homme de Côte d’Ivoire (CNDHCI) ;
•Président de la Fondation Ivoirienne pour
Les Droits de l’Homme et la vie Politique (FIDHOP) ;
•Ecrivain-Essayiste.