Côte d'Ivoire: Vanité des vanités…

Par IvoireBusiness/ Correspondance particulière - Côte d'Ivoire, Vanité des vanités…

Devant la Cour pénale internationale (CPI), Laurent Gbagbo est notamment accusé d’avoir voulu conserver, coûte que coûte, le pouvoir en 2010, parce que son slogan de campagne était: «On gagne ou on gagne».
Quatre ans après son arrestation pour, entre autres, ce délit et avant la présidentielle d’octobre 2015, le plus célèbre détenu de la prison de Scheveningen, à La Haye, a fait des émules. Pascal Affi N’Guessan, candidat déclaré, est confiant: «Alassane Ouattara doit partir. Nous sommes réunis ici (ouverture, le 21 mai, du 4è Congrès extraordinaire du FPI) pour décider des modalités de son départ. Comme en 2010, On gagne ou on gagne. On peut voler notre victoire, mais on ne peut pas nous battre à une élection.»
Quant à Alassane Dramane Ouattara, candidat à sa succession, il est archi-sûr de sa victoire: «Je suis sûr de gagner les élections parce que le PDCI, le RDR, l'UDPCI, l'UPCI et le MFA font 90% des régions.»
Alors, quelle résolution de l’ONU interdit qu’un candidat affiche son optimisme avant la bataille électorale? A la vérité, toutes ces sorties, qui animent la pré-campagne électorale, traduisent la vacuité des accusations portées contre Laurent Gbagbo. En revanche, elles mettent en exergue cet adage qui dit: Qui veut tuer son chien, l’accuse de la rage.

Ferro Bally