Côte d’Ivoire: "La Presse ivoirienne s'alarme de la dégradation de ses conditions d'exercice"!

Par IVOIREBUSINESS - "La Presse ivoirienne s'alarme de la dégradation de ses conditions d'exercice"!

En 2003 déjà, le président de l'Union Internationale des Journalistes de la Presse francophone avait tiré la sonnette d'alarme, en alertant officiellement lors des 35èmes assises de la presse francophone organisées à "Libreville"(Gabon), sur les conditions d'exercice dégradées des journalistes dans plusieurs pays africains!

Soutenu par feu "Omar bongo", "Hervé Bourges", président de l'Union Internationale de la presse francophone(UPF) en 2003, avait demandé que la garantie de la liberté de presse et du travail des journalistes soit une priorité, un signal extrêmement fort du sommet de la francophonie qui s'est tenu fin novembre 2004 à "Ouagadougou" (Burkina Faso).

Dans cette dynamique, l'ex-président de "L'UPF" avait insisté sur le fait que la liberté d'expression des journalistes ne doit pas être remise en cause dans aucun pays francophone!
En contrepartie, les journalistes devaient respecter une stricte déontologie et les règles d'éthique!
Ainsi, les délits de presse ne devaient plus pouvoir conduire à des peines de prison...

Près d'une décennie plus tard, la presse semble être en danger comme c'est le cas de la Côte d'Ivoire, où des organes de presse sont continuellement suspendus par le conseil national de la presse!
Sommes-nous hantés par les années du parti unique, où la presse servait à un faire-valoir, sorte de machine de propagande ou d'encensement du pouvoir en place?

Ne faisons pas abstraction de la réalité cruciale selon laquelle la censure bâillonne et réduit au silence, mais donne plus de poids aux médias qui en font les frais.
C'est l'effet boomerang du quatrième pouvoir dans la hiérarchie des pouvoirs universels!

En outre, l'émergence des nouvelles technologies de l'information a réduit le monde en un village planétaire, dans lequel les informations circulent en une vitesse vertigineuse!
Spécifiquement, l'emprise croissante des médias électroniques sont au principe d'une accélération constante de la rotation des nouvelles, imposent donc aujourd’hui au journaliste un impératif toujours plus pressant de rapidité et de concision.
Il suffit donc que ("Médiapart", "Ivoirebusiness", "IVoirenewsinfo.net") annoncent dans leurs colonnes que "ADO" est un dictateur pour que l'Américain, le Chinois, l'allemand, l'anglais, et le français sachent au bout du monde, que la Côte D'ivoire est loin d'être un pays africain de type démocratique!

Donc peine perdue de bâillonner la presse ivoirienne en voulant la soumettre au pouvoir public!

A bon entendeur, salut!

(Yves T Bouazo)